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Un ancien Killer Bees en élite!!!


Kevin Doz à la lutte avec le receveur des Black Panthers Jefferson Alexandre

Kevin Doz, le joueur que nous allons interviewer aujourd’hui, évolue actuellement au plus haut niveau français de Football Américain avec l’équipe des Léopards de Rouen depuis le début de la saison. Nous allons au cours de cette interview retracer son parcours, un parcours qui l’a tout d’abord amené à jouer aux Killer Bees de Barentin dans le championnat régional de Normandie avant de rejoindre le club des félins.

Peut-tu nous raconter ton parcours sportif et comment en es-tu arrivé au foot us ?

Tout d’abord j’ai surtout fait des sport individuels comme les sports de combat et 18 ans de tennis. Pour ce qui est des sports collectifs j’ai fait 3 ans de handball. Je me suis intéressé au Foot US grâce à un jeu vidéo, et je suis tombé fan de ce sport car je trouve qu’il demande un certain nombre de qualité que j’admire, la stratégie, l’engagement, l’esprit d’équipe, et la cohésion entre autres.

Quels souvenirs gardes-tu de ton expérience aux Killer Bees de Barentin ?

Je me suis surtout accroché au côté famille. C’est un club qui a vraiment cet esprit d’entraide et de bénévolat pour toutes les actions qui sont menées sur et en dehors des terrains. Peu importe le poste en défense ou en attaque : c’est avant tout un groupe qui évolue ensemble, et je trouve que c’est une très bonne équipe pour apprendre les bases du foot et se développer, prendre de l’expérience. Mon meilleur souvenir avec les Killer Bees reste notre première victoire contre les Loups de Louviers, lors de la première année de championnat régional : nous avions été solidaires, nous avions joué notre jeu et un beau football. Enfin peu importe les moqueries il ne faut jamais oublier son équipe de cœur et lors des matchs avec les Léopards, je tiens à toujours mettre une touche de rouge sur moi pour rappeler les Killer Bees.

Tu reviens d’une grave blessure au genou, comment s’est passé la reprise du sport après cette dernière ?

Ça été dur sur le plan psychologique, reprendre confiance en soi a été un gros travail mental. Je m’étais bien rééduqué mais je savais que ça allais être difficile de revenir à cent pour cent, même si je suis resté optimiste tout au long de ma convalescence. J’avais passé les tests des Léopards et avait été sélectionné. Puis un mois plus tard je me suis rompu les ligaments croisés et ma saison est partie en fumée. C’est un sport dans lequel il ne faut pas se poser de question, le doute n’est pas permis surtout en défense, au moment de plaquer il ne faut pas hésiter au risque de se blesser.

La différence de niveau étant conséquente, comment ressens-tu le passage du régional à l’élite ?

En terme de capacité athlétique et d’engagement ça n’a rien à voir. Tous les adversaires et coéquipiers suivent de gros programmes de préparation physique et l’écart se fait la dessus évidemment. La différence stratégique est aussi énorme. Les jeux sont plus complexes ce qui rend la lecture plus difficile. La technique est beaucoup plus poussée, le placement, les cuts, savoir comment casser les blocs et tout ce qui va avec. L’attention demandée en élite est largement supérieure. Il y a également plus de prise d’information et la vitesse de réaction est très importante en tant que corner. Sachant que j’étais running back aux Killer Bees j’ai dû m’adapter au poster de corner back rapidement, et je n’avais évolué à ce poste qu’au Flag. Enfin l’investissement demandé par les coachs est conséquent, presque militaire, même en dehors du terrain ce qui laisse peu de place au sentimental.

Comment vis-tu la saison d’élite au sein du club des léopards ?

Bien, vu que je suis titulaire ! Mon arrivée dans le club s’est faite assez facilement parce qu’on est surtout jugés sur le terrain, j’ai réussi à être respecté et à trouver ma place plutôt rapidement . Au début je me trouvais, et je me trouve toujours, pas suffisamment crédible en tant que joueur d’élite par rapport à ma carrure, j’ai donc dû prouver à chaque entraînement que j’avais des capacités athlétiques et techniques qui me permettraient d’être titulaire. C’est aussi dur de part le niveau d’où je viens, j’avais beaucoup à prouver. L’ambiance générale est cool, il règne une atmosphère amicale et en tant que nouveau c’est plutôt facile de s’intégrer à condition d’avoir beaucoup d’humour.

Enfin plus personnellement, quels projets sportifs pour l’avenir ?

J’aimerais garder ma place de titulaire et je sais que je dois travailler physiquement. Je souhaiterais aussi réussir à faire mieux que cette année, avoir une fiche positive l’année prochaine serait déjà très bien pour l’ensemble de l’équipe qui a déjà beaucoup travaillé lors de cette première saison d’élite. Je suis vraiment fier de porter ce maillot parce que je suis ce club depuis mes débuts en Football américain, et rejoindre les Léopards a toujours été un objectif pour moi.


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